La jalousie

La syndrome d’Othello : lorsque la jalousie est incontrôlable et pathologique

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Être jaloux-se est assez normal dans les relations de couple, le problème se présente lorsque la jalousie devient incontrôlable, constante et tend à la pathologie. Dans de telles hypothèses, la jalousie cesse d’être une préoccupation pour devenir un véritable problème qui, dans la plupart des cas, conduit au soi-disant syndrome d’Othello.

Ce syndrome, également connu sous le nom de délire de jalousie mono-symptomatique, porte le nom de la pièce de théâtre « Othello, le Maure de Venise » de William Shakespeare. Dans cette dernière, Othello, le personnage principal tisse un réseau de soupçons sur la supposée infidélité de Desdémona, sa conjointe, l’amenant à assassiner cette dernière pour finir par se suicider lui-même.

Ainsi, les personnes qui tombent dans ces spirales obsessionnelles de suspicion et de méfiance vis-à-vis de leurs conjoints, sans aucune raison valable, souffrent habituellement de ce syndrome. Nous verrons ci-dessous plus en détails quelles sont les caractéristiques, les possibles causes et le traitement du syndrome d’Othello. Approfondissons.
Caractéristiques du syndrome d’Othello

(...)

Certains éléments pouvant aider à identifier si une personne souffre de ce syndrome sont les suivants :

    Comportements de vérification récurrente et interrogatoires constants sur les habitudes du conjoint.
    Apparition du soupçon d’une tierce personne dans le couple et sa confirmation subséquente sans preuve.
    Incapacité de contrôler la jalousie, du fait de ne pas avoir conscience du problème.
    Impossibilité de contrôler les impulsions.
    Recherche d’explications justifiant les soupçons et les mauvaises interprétations des comportements du conjoint.

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Selon Violaine-Patricia Galbert, « la jalousie tient d’abord au désir de posséder l’autre ; le jaloux ne veut pas qu’il lui échappe ». Derrière cette volonté d’emprise se cache un état de dépendance affective. « Quand il essayait de se justifier de ses crises de jalousie, mon mari me répétait que jamais il ne pourrait vivre sans moi, que l’idée de se retrouver seul le terrorisait », témoigne Patricia. Le travail du thérapeute consiste alors à sortir le jaloux de cette relation fusionnelle en lui inculquant les principes de l’autonomie : « Il s’agit de lui apprendre à s’épanouir seul, sans l’autre qui lui sert de substitut », poursuit Violaine-Patricia Galbert.