Ce que vivent les enfants, Fanny Vella l'a mis en dessin en les remplaçant par des adultes : là, on se rend compte de l'absurdité de ces situations, voire, leur violence.
Découvrir la parentalité.
“J’ai commencé à remettre en question toutes mes certitudes pour faire page blanche et repartir avec ma propre version de la parentalité”
”Je me suis rendue compte que les valeurs qui me tenaient le plus à cœur dans l’éducation que je commençais à adopter, étaient le pied d’égalité sur lequel je souhaitais être avec ma fille. J’ai voulu respecter ses envies, ses besoins et ses refus de la même façon que je gère ceux d’adultes”, ajoute-t-elle.
En imaginant des adultes dans des situations courantes où l'on retrouve habituellement des enfants, Fanny Vella a souhaité montrer l’absurdité de nos attentes vis-a-vis d'eux.
Laisse pleurer ton bébé
Etude sur plus de 600 adultes et les chercheurs ont constaté que ceux qui avaient été câlinés et pris en charge par leurs parents à chaque pleur étaient beaucoup moins anxieux et présentaient une meilleure santé mentale.
Finis ton assiette
« Faites confiance aux enfants. Ils savent, de façon complètement intuitive, s’autoréguler, et manger à hauteur de leurs besoins. Les obliger à finir leur assiette, c’est leur faire croire qu’ils ne savent pas, et que nous savons mieux qu’eux. Ce qui est faux. D’autant que plus nous diabolisons un aliment aimé, plus nous avons tendance à nous ruer dessus, de peur d’en être privé. C’est le cercle vicieux de la restriction cognitive. »
Résultats insuffisants
le système punition/récompense – même s’il est très puissant – n’incite pas au développement de l’autonomie mais crée seulement des conditionnements qui disparaissent lorsque les renforcements positifs et négatifs cessent. Pour ceux que cela intéresse, je vous invite à vous renseigner sur le behaviorisme et le conditionnement.
Tu sors du bain
Laisser l'enfant prendre son temps, avoir du plaisir, sentir
Arrête de faire ta petite sauvage
Chacun doit être libre de disposer de son corps comme il l'entend, et un contact physique ne peut pas être imposé par autrui. Cette notion est capitale à intégrer pour un enfant, afin qu'il soit en mesure de dire "non" lorsqu'une situation ne lui convient pas.
Il faut apprendre à partager
Obliger les enfants à partager ne fait que les pousser à s’accrocher encore plus à leurs affaires. Le partage forcé sape toute tendance à donner de bon coeur. – Faber et Mazlish
2,3 claques
“Les parents ne frappent pas les enfants, les enfants ne tapent pas les parents.” La défense de frapper est nécessaire pour mettre les enfants à l’abri de la culpabilité et de l’anxiété et pour permettre aux parents de rester émotionnellement accueillants pour leurs enfants. – Haïm Ginott
J'ai vu, j'ai vu
On ne dira jamais assez que les échanges parents/enfant sont importants pour son développement et l'estime
Je compte jusqu'à trois
Pour le pédopsychiatre,Christian Flavigny, il ne s’agit pas de ralentir juste pour souffler, mais de ralentir pour sentir, ressentir, imaginer, penser. « Laisser l’enfant manger et s’habiller à son rythme est une manière de respecter qui il est et là où il en est. Le laisser jouer à sa guise, c’est favoriser son accès au symbolique, donc à la capacité à séparer la réalité de l’imaginaire, la parole de l’action ; c’est lui permettre de faire des expériences diverses, physiques, émotionnelles, intellectuelles, qui l’aideront à se tester lui, mais aussi les autres, donc à gagner en compréhension du monde et en connaissance de soi. » C’est pourquoi, plus que des recettes ou des modes d’emploi destinés aux parents pour ralentir au quotidien – leur bon sens y suffit –, Christian Flavigny préfère rappeler l’importance fondamentale du jeu. Sans enjeux ni supports imposés par les parents. S’amuser dans son bain, avec sa nourriture dans son assiette, avec ses rêveries, ses copains ou encore seul dans sa chambre, même en ayant l’air de s’ennuyer… L’antidote a un petit air de douce rébellion mâtinée de philosophie zen, elle pourrait bien être, en tout cas, une vraie leçon de vie… pour les parents.
Qu'il est mignon
Arrête ton cinéma
Respecter l'émotion : Quand un enfant a peur, il n’a ni tort ni raison mais il a sa/ses raison(s) d’éprouver de la peur. Ce n’est pas parce que les parents ne connaissent pas les raisons de cette peur qu’elle est illégitime. Une peur est à respecter, à écouter et à accueillir.
Pour aller plus loin
Contre les violences éducatives ordinaires : article ICI