A l'occasion de la pièce de théâtre : L'amour dans tous ses états, vous trouverez ci-après une interview de Guy Corneau
Rien n'est plus complexe que l'amour et la vie à deux ! Nous sommes souvent dominés par l'égoïsme, la peur, la dépendance, la colère... Les relations parents-enfants conditionnent directement nos choix affectifs, soit parce que nous recherchons un modèle, soit parce que nous le fuyons.
Guy Corneau nous apprend tout simplement que pour aimer l'autre, nous devons commencer par nous réconcilier avec nous-même. Prendre conscience de nos blessures et en guérir. Alors seulement nous pourrons recevoir et donner, et connaître un amour harmonieux.
"Qu'il est difficile d'aimer", chante Gilles Vigneault. En effet, rien de plus difficile que l'amour, rien de plus complexe que la vie à deux.
Les relations parents-enfants conditionnent directement nos choix affectifs et viennent se répéter sur le terrain amoureux. Ainsi, le silence d'un père peut produire " une femme qui aime trop " ou l'excès de sollicitude maternelle fabriquer des hommes qui ont peur d'aimer. Lorsque ces deux-là se rencontrent, c'est le couple impossible, l'impasse.
Alors, n'y a-t-il pas d'amour heureux ? Si, répond Guy Corneau, mais à condition d'accepter que les conflits soient autant d'occasions de prendre conscience de nos blessures et d'en guérir. Tel, est l'enjeu de l'amour : pour parvenir à "être unis en continuant d'être deux individus à part entière, être deux sans cesser d'être unis", chaque être doit d'abord construire sa propre individualité sur des bases solides.
L'amour est une alchimie complexe qui ne peut "prendre" que lorsque chacun a conquis une véritable intimité, avec soi-même.
N'y a-t'il pas d'amour heureux ? Éditions Robert Laffont, Guy Corneau 14 août 2016